Article sans titre

Que cette fête soit l'occasion, éventuellement, de la consolidation de la réconciliation, de la paix, de la fraternité, du pardon de nos péchés et de nos paroles et actes inconscients et involontaires. Que cette fête, soit aussi, une occasion pour nous rappeler, nos obligations et nos devoirs à l'égard des malades, handicapés, personnes âgées, pauvres sans familles, et ceux qui souffrent de maux et de fléaux; les gens en exil ,les incarcerés , nos freres en palestine et partout là ou regne les tyranies ...

A cette heureuse occasion, il m'est agréable de vous présenter, à tous les musulmans à travers le monde,et à toute ma famille et mes amis et connaissances de partout dans le monde: mes  meilleurs vœux et mes vives félicitations

qu allah  nous guide, nous protège des dérives et les dépassements, qu'il nous accorde sa Grâce Divine et qu'il pardonne nos péchés, IL est le Clément,le Miséricordieux.


25/10/2012
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Moukafih ; - Film révolutionnaire Algérien Tourné en partie a theniet el had (village négre-cité Ahmed Belahreche actuellement)

 http://elmeddad.eklablog.com/

parmi les hommes il y a ceux qu'on oublie sans regret et ceux qu'on n'oublie  jamais!!!!


23/09/2012
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Théniet El-Had - 1961 Les trois chouhada du Village nègre

Les trois chouhada du Village nègre

source:

Par : Mohamed-Rachid  YAHIAOUI

 

Octobre 1961. 9 heures. La placette de la mosquée Cheikh Mohamed-Ben-Ahmed est éclairée par un soleil aux timides apparitions. Le ciel, ce matin-là, est clairsemé de nuages incohérents qui, effilochés par un vent automnal, laissent passer par intermittence des rayons de soleil têtus et opiniâtres, par moments pâles et incertains.

Profitant de ce froid soleil, quelques bûcherons sont venus, tôt ce matin, proposer leurs fagots de bois exposés sur la placette. D’autres sont descendus tout simplement du “Village nègre” [1]  fuyant leur taudis. Ils viennent réchauffer leurs membres engourdis par le froid, sous un tiède soleil endeuillé. La placette sert aussi de lieu de recrutement pour colons, qui trouvent une main-d’œuvre corvéable à merci.
En attendant une hypothétique embauche journalière, les hommes et les enfants du Village nègre se dorent au soleil comme des iguanes. Ils descendent tous les jours à la placette pour oublier un peu l’incommodité de leurs gourbis et la énième nuit froide qu’ils viennent de passer sous l’unique “hanebel” [2] humide.
11 heures. Deux chars et une automitrailleuse traversent la placette à toute berzingue, suivis par des GMC pleins de militaires. Les camions s’arrêtèrent brutalement devant l’entrée du village indigène. Un capitaine hurla des ordres qui seront répercutés par des sous-officiers. Les soldats commencent alors à envahir les ruelles boueuses dans un bruit cadencé de rangers et de cliquetis de culasses qu’on malmène.
En empruntant la route des Cimetières, les blindés se sont positionnés en haut du village.

Mystère
Il est maintenant 13 heures, en ce début d’après-midi d’octobre 1961. Une  foule aérée de curieux est éparpillée de part et d’autre de l’entrée du Village nègre, côté boulevard de Taza.  Le quartier est bouclé par les militaires depuis 10 heures.  On chuchote. On s’interroge du regard. Tous appréhendent un malheur. La peur pour la sécurité des leurs se lit sur tous les visages. Généralement, quand il y a une rafle, il n’y a pas autant de militaires qu’aujourd’hui. La rafle fonctionne comme un clapet de non-retour. Dès que les gens sont dedans, ils ne peuvent ressortir qu’après avoir été malmenés, pressés de questions qui sont accompagnées de coups de godasse et de gifles.
Quelques informations hachurées, contradictoires, quelquefois sans fondement, biscornues, viennent quelque peu satisfaire la curiosité des uns et tranquilliser les autres. Mais, aujourd’hui, c’est le grand branle-bas de combat.
13 heures. Soudain, des rafales de mitrailleuse 30 et 12/7 déchirent le silence, auxquelles répondent des rafales de Mat 49 et des tirs espacés de Masse 36. Le pot de fer contre le pot de terre. Les tirs de mitrailleuses s’arrêtent subitement. Seuls les staccatos des pistolets-mitrailleurs se font entendre par tirs sporadiques.
Puis, une série d’explosions secouent les murs de terre des gourbis. Une épaisse fumée s’élève et enveloppe les masures avoisinantes. Un silence de cathédrale s’installe dans la foule des villageois.
Une heure après, le quadrillage se desserre, deux chars descendent le boulevard de Taza. Sur l’un d’eux sont attachés trois cadavres en treillis. Ce sont des moudjahidine qu’on vient d’abattre au canon 120 mm.

Flash-back
Mohamed K.E.M. habite le Village nègre, quartier indigène où se disputent promiscuité, saleté des ruelles et maladies dans une repoussante précarité. C’est un enchevêtrement de  gourbis faits de chaume et de tôle. Le quartier s’est dangereusement agrandi après l’opération de regroupement des populations rurales.
Mohamed est un ancien combattant et  un  grand mutilé de la guerre d’Indochine. Sa maison, d’une relative habitabilité, construite sommairement en pierre et toit de tuiles romaines, est constituée de deux chambres,  dont l’une fait office de cuisine et de salle de séjour. À son retour d’Indochine, Mohamed, croyant bénéficier de l’avantage que lui ouvre  son statut d’ancien combattant, adresse plusieurs demandes pour bénéficier d’un logement à la cité musulmane qu’on vient d’inaugurer à la faveur du plan de Constantine. Mais, l’administration l’ignore superbement. Il est revenu chez lui en 1954, après la débâcle de Dien Bien Phu, avec un pied en moins. Ne mérite-il pas un minuscule deux-pièces ? Le 2e Bureau a-t-il des doutes sur le comportement de Mohamed ? Donc, par dépit pour ce mépris et cette indifférence, Mohamed entre de plain-pied dans l’OCFLN, en devenant collecteur d’effets vestimentaires, de cotisations et de médicaments. Son frère Ahmed n’hésite pas une seconde pour franchir allègrement la barrière et se retrouve un beau jour dans le camp ennemi, au sein de  la section SAS de Théniet El-Had. Ahmed, suppôt de l’armée française, habite avec sa femme à la cité musulmane.
À l’insu d’Ahmed, qui vient régulièrement rendre visite à sa mère, la maison de Mohamed est devenue un refuge pour les moudjahidine de passage. Une sorte de relais où ces derniers peuvent trouver gîte et couvert.
Au début du mois d’octobre 1961, Ahmed bénéficie d’une permission qu’il s’apprête à passer auprès de sa mère, au Village nègre. Sans crier gare, il pénétre en cet après-midi du 6 Octobre, à 08 heures, dans la cour de la maison, créant la surprise générale. En le voyant, le sang de sa mère ne fait qu’un tour, car quatre moudjahidine sont chez elle depuis quatre jours.
Une peur bleue s’empare de la pauvre femme, car craignant le pire pour son autre fils.
“Il ne faut pas rester une minute de plus. Il faut que tu partes. Nous avons des invités.” Pressée de questions par son fils, la mère n’a d’autre choix que de dévoiler l’identité des quatre invités.
Toute tremblante, elle prie son fils de garder le silence.
- Il y va de notre sécurité, lui dit-elle.
Entre temps, un des maquisards [3] s’impatiente et ne tient plus en place. Il supplie ses camarades de partir. “Nous avons trop abusé de la bonté de la femme et de Mohamed. Nous pouvons leur attirer des ennuis si nous restons encore longtemps”, leur dit Si Lorabi.
Devant la ferme décision de ses camarades de rester encore une journée, Si Lorabi prend la décision de les devancer. Il rassemble ses affaires et sort par une petite porte donnant accès directement au cimetière de Si Bendjelloul et, de là, il doit regagner le secteur de Ghilès.
Les quatre maquisards sont arrivés quatre jours auparavant dans un état des plus lamentables. Les yeux hagards, luisants, laissant trahir un ventre creux, les visages envahis par des barbes de forçat. Ce sont des loques humaines. Au bout de trois jours, leur physionomie s’est radicalement transformée. Le visage bien rasé, les habits propres, ils s’apprêtent à prendre le départ pour Ghilès, mais le destin en a voulu autrement.
Ahmed va directement aviser la gendarmerie de la présence de "rebelles" chez son frère.
“Ils ont menacé de leurs armes mon frère et ma mère. Ils sont leurs otages”, ment Ahmed dans l’intention de sauver les siens.
À l’intérieur, les trois responsables de secteur, Mohamed Doghmane, commissaire politique, Djillali Lamartine, responsable des renseignements et liaisons et Abdelkader Chikhoune, responsable des renseignements du secteur de Ghilès, sont en train de trier des documents, de compter l’argent qu’ils doivent remettre au chef de secteur de Ghilès, quand soudain un tremblement de terre secoue le quartier. C’est le vrombissement de deux chars, munis chacun d’un canon de 120 mm et d’une automitrailleuse. Un haut-parleur intime l’ordre aux "rebelles" de libérer les otages et de  sortir les mains sur la tête.
Sentant la fin qui arrive, les trois compagnons commencent à brûler les documents et les billets de banque qu’ils ont sur eux.
Maintenant qu’ils se savent perdus, ils s’entrelacent et s’embrassent. À l’unisson, ils récitent la profession de foi. L’un d’eux crie un galvanisant “Allah Ouakbar” qui fait trembler les murs. Ils sortent dans la cour et commencent à tirer sur les soldats jusqu’à épuisement des munitions.
Voyant qu’il ne peut les avoir vivants, le capitaine donne des ordres aux chars de tirer simultanément des obus, faisant voler en éclats la masure avec leurs occupants. Même détruite, la maison fait peur aux soldats, qui avancent avec mille précautions vers le tas de gravâts fumants.
On retire les corps disloqués, ensanglantés des moudjahidine, sous les regards médusés de vieilles femmes agglutinées tout au long du trajet que doit emprunter le char chargé de son trophée macabre. Les cadavres sont exhibés à travers toutes les ruelles. Ils seront par la suite enterrés dans une fosse commune au cimetière Sidi-Ahmed-Bendjelloul.
Ce jour-là, le Village nègre signe d’une énième signature le livre d’or de la Révolution.

(*) M.-R. Y.
Fils de chahid, retraité

[1] Bidonville en amont de la ville constitué
de taudis où habitent les indigènes
[2] Épaisse couverture faite à l’aide
de métier à tisser.
[3] Il s’agit de Lorabi "Chinoui"


08/08/2012
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theniet el had a travers la presse

theniet el had à travers la presse (tourisme)

 

 

Theniet El-Had

Saison touristique, c'est parti !Saison touristique, c'est parti !

Info SoirHYPERLINK "//frinfosoir"Info Soir : 20 - 03 - 2011

Le coup d'envoi de la saison touristique a été donné hier au Parc national de cèdres de Theniet El-Had, par l'organisation d'un semi-marathon du 7e Tournoi vert. Cette manifestation sportive, organisée par la Maison de la cédraie de cette localité, coïncidant avec les festivités de la célébration du 49e anniversaire de la fête de la Victoire, a été marquée par la participation de 200 athlètes âgés de 10 à 70 ans de différentes communes de la wilaya et des wilayas de Aïn Defla et de Tiaret. Les coureurs ont eu à parcourir une distance de 26 km de la place des Martyrs au centre-ville de Theniet El-Had jusqu'à la salle omnisports où la compétition s'est effectuée sur une longueur de 14 km à l'intérieur de la cédraie. L'objectif de l'organisation de ce Tournoi vert est de faire découvrir aux participants les beaux paysages pittoresques qu'offre ce parc national ainsi que d'encourager et de promouvoir le tourisme forestier dans la région et instaurer une culture de protection et d'amour de la nature chez les jeunes, a souligné le directeur de la cédraie, Abdelkader Mesloub. A noter que la saison touristique dans la cédraie nationale dure toute la saison. Au printemps, on enregistre un grand nombre de visiteurs de la wilaya et de l'extérieur. Il est attendu cette saison, selon Abdelkader Mesloub, plus de 10 000 visiteurs. Le Parc national des cèdres de Theniet El-Had a accueilli, durant la même période, l'an dernier, environ 8 000 visiteurs, selon la même source. Dans le cadre de la Journée internationale de l'arbre, il sera lancé, ce dimanche, dans cette forêt, un volontariat de plantation de 500 jeunes cèdres avec la participation des élèves du primaire, du Commissariat de wilaya des Scouts musulmans algériens et l'association El-arz de protection de l'environnement et du développement durable de Theniet El-Had.

La cédraie nationale de Theniet El-Had couvre une superficie d'environ 3 425 hectares et culmine à 1 923 mètres. Elle est couverte de cèdres et abrite 72 espèces d'animaux protégés, trois types de reptiles, 30 espèces d'insectes et 29 d'oiseaux. Cet espace naturel pittoresque joue un rôle majeur dans l'équilibre biologique et constitue un site idéal pour les familles en quête de repos et de détente durant les week-ends et les vacances. La cédraie nationale de Theniet El-Had est le premier espace naturel protégé en Algérie (3 août 1923 par le gouvernement colonial français) Il est «reproclamé» Parc national des cèdres de Theniet el-Had par décret présidentiel le 23 juillet 1983.

Le Midi Libre : 26 - 07 - 2010

Le Parc national des cèdres "El-Meddad", dans la commune de Theniet El-Had située à 50 km du chef-lieu de la wilaya de Tissemsilt, attire par sa beauté pittoresque de nombreuses familles en quête de détente à l'abri d'un soleil torride.

Le Parc national des cèdres "El-Meddad", dans la commune de Theniet El-Had située à 50 km du chef-lieu de la wilaya de Tissemsilt, attire par sa beauté pittoresque de nombreuses familles en quête de détente à l'abri d'un soleil torride.

La plus grande affluence vers le site forestier "El-Meddad" est enregistrée notamment en fin de semaine, et ce, en provenance de plusieurs wilayas voisines ou éloignées comme Tiaret, Alger, Tipaza, Mostaganem, Médéa, Chlef et Aïn Defla. Les caractéristiques paysagères du Parc et la pureté de son environnement expliquent l'intérêt des visiteurs qui font le déplacement pour profiter des bienfaits de cet espace naturel. Site touristique par excellence, la cédraie draine pas moins de 1.500 familles chaque week-end, selon son Conservateur qui relève des pics d'affluence entre mars et juillet. La même source note également que cet endroit n'attire pas seulement les familles mais aussi des étudiants et chercheurs, notamment ceux des universités de Chlef, Tiaret, Oran et Alger, pour les besoins de leurs travaux sur la biodiversité végétale et animale de cet écosystème. La vaste étendue du site constitue en outre une opportunité à la pratique du jogging pour de nombreux citoyens, jeunes et moins jeunes, qui disposent même d'un parcours aménagé. La Conservation a organisé, dans ce contexte, un semi-marathon le 21 mars dernier pour célébrer le lancement de la saison touristique au Parc, avec la participation de 189 coureurs venus des communes de Lardjam, Bordj Bounâama, Theniet El-Had et Sidi Boutechent. Cette manifestation sportive avait également permis au public de découvrir la forêt et son importance tant au plan de l'environnement que de la promotion du tourisme. L'engouement des visiteurs a motivé l'inscription d'un projet de création d'un complexe sportif dont les travaux seront lancés durant le premier semestre 2011. Cette future infrastructure, dédiée à diverses disciplines comme le football, l'athlétisme, la boxe, le judo, l'haltérophilie, la musculation et les arts martiaux, offrira aux athlètes un cadre idéal de préparation et de récupération, souligne-t-on à la Direction de la jeunesse et des sports. Il est prévu également la réalisation de quatre espaces de divertissement et de loisirs ainsi que l'aménagement de six fontaines d'eau potable. Des mesures sont aussi envisagées pour garantir la préservation des atouts naturels du Parc de toute forme de dégradation, dont le pâturage et la construction illicite. Une station météorologique dotée d'équipements de pointe sera mise en place au profit des chercheurs scientifiques versés dans l'étude de l'environnement naturel du Parc qui verra aussi la restauration de son ancienne Maison forestière. Pour l'heure, des travaux de revêtement du chemin menant à l'entrée nord du site sont en voie d'achèvement sur une distance de 4,2 km, en plus de l'aménagement de pistes au coeur de la forêt. De son côté, le maire de Theniet El-Had a indiqué que ce Parc national a bénéficié d'un projet de réalisation d'une auberge de jeunes, dont l'étude a été lancée. La concrétisation de cette opération, programmée en 2011, bénéficiera aux jeunes et aux délégations scientifiques en séjour d'étude. Le Parc national des cèdres s'étend sur une superficie totale de 3.425 hectares, abritant plusieurs espèces végétales comme le cèdre de l'Atlas, le chêne vert, le chêne zeen et le chêne liège. S'agissant de la faune, diverses espèces animales y ont été répertoriées, dont des mammifères, des reptiles, des insectes et des oiseaux. La nécessité de préserver la richesse de ce patrimoine floristique et faunistique a valu au site d'être classé Parc national protégé en 1983.

APS
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La plus grande affluence vers le site forestier "El-Meddad" est enregistrée notamment en fin de semaine, et ce, en provenance de plusieurs wilayas voisines ou éloignées comme Tiaret, Alger, Tipaza, Mostaganem, Médéa, Chlef et Aïn Defla. Les caractéristiques paysagères du Parc et la pureté de son environnement expliquent l'intérêt des visiteurs qui font le déplacement pour profiter des bienfaits de cet espace naturel. Site touristique par excellence, la cédraie draine pas moins de 1.500 familles chaque week-end, selon son Conservateur qui relève des pics d'affluence entre mars et juillet. La même source note également que cet endroit n'attire pas seulement les familles mais aussi des étudiants et chercheurs, notamment ceux des universités de Chlef, Tiaret, Oran et Alger, pour les besoins de leurs travaux sur la biodiversité végétale et animale de cet écosystème. La vaste étendue du site constitue en outre une opportunité à la pratique du jogging pour de nombreux citoyens, jeunes et moins jeunes, qui disposent même d'un parcours aménagé. La Conservation a organisé, dans ce contexte, un semi-marathon le 21 mars dernier pour célébrer le lancement de la saison touristique au Parc, avec la participation de 189 coureurs venus des communes de Lardjam, Bordj Bounâama, Theniet El-Had et Sidi Boutechent. Cette manifestation sportive avait également permis au public de découvrir la forêt et son importance tant au plan de l'environnement que de la promotion du tourisme. L'engouement des visiteurs a motivé l'inscription d'un projet de création d'un complexe sportif dont les travaux seront lancés durant le premier semestre 2011. Cette future infrastructure, dédiée à diverses disciplines comme le football, l'athlétisme, la boxe, le judo, l'haltérophilie, la musculation et les arts martiaux, offrira aux athlètes un cadre idéal de préparation et de récupération, souligne-t-on à la Direction de la jeunesse et des sports. Il est prévu également la réalisation de quatre espaces de divertissement et de loisirs ainsi que l'aménagement de six fontaines d'eau potable. Des mesures sont aussi envisagées pour garantir la préservation des atouts naturels du Parc de toute forme de dégradation, dont le pâturage et la construction illicite. Une station météorologique dotée d'équipements de pointe sera mise en place au profit des chercheurs scientifiques versés dans l'étude de l'environnement naturel du Parc qui verra aussi la restauration de son ancienne Maison forestière. Pour l'heure, des travaux de revêtement du chemin menant à l'entrée nord du site sont en voie d'achèvement sur une distance de 4,2 km, en plus de l'aménagement de pistes au coeur de la forêt. De son côté, le maire de Theniet El-Had a indiqué que ce Parc national a bénéficié d'un projet de réalisation d'une auberge de jeunes, dont l'étude a été lancée. La concrétisation de cette opération, programmée en 2011, bénéficiera aux jeunes et aux délégations scientifiques en séjour d'étude. Le Parc national des cèdres s'étend sur une superficie totale de 3.425 hectares, abritant plusieurs espèces végétales comme le cèdre de l'Atlas, le chêne vert, le chêne zeen et le chêne liège. S'agissant de la faune, diverses espèces animales y ont été répertoriées, dont des mammifères, des reptiles, des insectes et des oiseaux. La nécessité de préserver la richesse de ce patrimoine floristique et faunistique a valu au site d'être classé Parc national protégé en 1983.

APS

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Va-t-on enfin aménager le parc des Cèdres ,

TISSEMSILT

Abed MeghitHYPERLINK "//frliberte"Liberté : 12 - 11 - 2008

L'étude d'aménagement de ce parc national, réalisé en 1984 par des Bulgares, prévoit l'implantation de plusieurs infrastructures hôtelières et touristiques.

Il est situé à 1,8 km au sud-ouest de la ville de Theniet El-Had. C'est la transition de la plaine du Cheliff vers le plateau du Sersou. Sa superficie est de 3 425 ha. Le parc occupe la dorsale du djebel El-Meddad sur trois versants principaux : versant nord 819 ha, versant sud 624 ha, versant ouest 120 ha. L'altitude moyenne dans les limites du site est de 1 340 m. Le point le plus élevé est 1 787 m et le moins élevé 900 m.

Les versants du nord sont couverts d'une végétation plus danse que ceux du sud. On y trouve des clairières pittoresques et d'intéressantes formations rocheuses qui peuvent être l'objet d'un tourisme cognitif. Ce parc national est l'un des milieux écologiques typiques pour le cèdre, lequel ici est conservé en qualité relativement grande et représente une importante richesse naturelle. Vu sa diminution à l'échelle mondiale, il est objet de soucis spécifiques pour sa conservation comme essence rare. Donc, il est doté d'une forte potentialité naturelle susceptible d'être utilisée dans son développement intégré. Il est assez boisé offrant un paysage reposant et magnifique. En plus de sa valeur botanique et régulatrice des conditions climatiques, sa forêt présente une grande valeur esthétique qui permet la pratique des activités récréatives de découvertes et de promenades. Le parc national des Cèdres (El-Meddad) de Theniet El-Had est depuis 1923 classé patrimoine des sites environementaux protégés.

La forêt des cèdres du parc national est riche en faune et en flore, constituée en toute saison d'un circuit de promenade des plus ravissants enneigé en hiver. Cette potentialité permet d'envisager certains activités touristiques. L'étude d'aménagement de ce parc national, réalisé en 1984 par des Bulgares, prévoit l'implantation de plusieurs infrastructures hôtelières et touristiques, à savoir des camps de vacances, des bungalows, des hôtels, des restaurants, un centre de loisirs, des terrains de jeux, etc. Pour visiter ce joli site au cœur de la forêt des cèdres, on peut s'y rendre en voiture ou simplement faire le trajet à pied (1,8 km). Au fur et à mesure que l'on s'élève au-dessus de Theniet El-Had, on voit surgir des crêtes qui forment une crique autour de cette ville. Là on découvre un cèdre séculaire tabulaire, appelé parasol. En revenant vers la route et à 1 400 m d'altitude vers l'ouest, une jolie stèle en pierre taillée des années 1870, érigée à la mémoire d'un garde forestier alsacien, nous oblige à nous arrêter et à méditer sur les évènements des premières révoltes des arbres de Theniet El-Had contre la pénétration coloniale. Quand on pénètre dans la forêt, on remarque qu'elle est composée, dans sa partie basse, d'arbres d'essences très diverses, chêne vert, chêne zeen, chêne-liège ou suber dans l'ecorce mâle est imprégnée de subérines et les jeunes semis du cèdre de l'Atlas, légende ou vérité sur l'implantation à Theniet El-Had et l'Ouarsenis. La civilisation florissante des arbres au VIIe siècle, propagée jusqu'en Andalousie, concorde avec le cèdre qui est né au VIIIe siècle dans les hautes montagnes de la Moulaya au Maroc en passant par Theniet El-Had, l'Ouarsenis, le Djurdjura et les Aurès. La cédraie reste mélangée aux essences principales du massif. En 1983, la forêt des cèdres de Theniet El-Had (El-Meddad) fut érigée en parc national par décret n°459-83 du 23 juillet 1983.

Abed Meghit

Au milieu des cèdres
JOURNEE MONDIALE DE L'ENFANCE À TISSEMSILT

A MEGHITHYPERLINK "//frliberte"Liberté : 02 - 06 - 2009

Dans le cadre de son programme d'action, la Ligue des activités en plein air, de loisirs et d'échanges de jeunes (Lapalej) de Tissemsilt a organisé, à l'occasion de la Journée mondiale de l'enfance, une sortie en plein air à la forêt d'El-Meddad (Parc national des cèdres), au profit de 1 200 élèves scolarisés à travers les établissements de la wilaya, ainsi que les enfants des centres relevant de la direction de l'Action sociale. Cette opération a été encadrée par les animateurs des centres de vacances affiliés à Lapalej. Les enfants ont éprouvé beaucoup de plaisir à visiter le parc. Il est situé à 1,8 km, au sud-ouest de la ville de Theniet El-Had. C'est la transition de la plaine du Cheliff vers le plateau du Sersou. Sa superficie est de 3 425 ha et occupe la dorsale du djebel El-Meddad sur trois versants principaux : le versant nord, 819 ha, le versant sud, 624 ha, et le versant ouest, 120 ha.

L'attitude moyenne dans les limites du site est de 1 340 m. Le point le plus élevé est de 1 787 m et le moins élevé 900 m. Les versants nord sont couverts d'une végétation plus dense que ceux du sud. On y trouve des clairières pittoresques et d'intéressantes formations rocheuses qui peuvent être l'objet d'un tourisme cognitif. Ce parc est l'un des milieux écologiques typiques pour les cèdres, lequel, ici, est conservé en qualité relativement grande et représente une importante richesse naturelle. Sa diminution à l'échelle mondiale est criante ; voilà pourquoi il est objet de soucis spécifiques pour sa conservation, comme essence rare. Il est doté d'une forte potentialité naturelle susceptible d'être utilisée dans son développement intégré. Il est assez boisé, offrant un paysage reposant et magnifique. En plus de sa valeur botanique et régulatrice des conditions climatiques, sa forêt présente une grande valeur esthétique qui permet la pratique des activités récréatives de découvertes et de promenades. Le Parc national des cèdres (El-Meddad) de Theniet El-Had est depuis 1923 classé dans le patrimoine des sites environnementaux protégés. La forêt des cèdres est riche en faune et en flore et constitue en toute saison un circuit de promenade des plus ravissants enneigé en hiver. Cette potentialité permet d'envisager certaines activités touristiques. L'étude d'aménagement de ce parc réalisé en 1984 par les Bulgares prévoit l'implantation de plusieurs structures hôtelières et touristiques, à savoir des camps de vacances, des bungalows, des hôtels, des restaurants, un centre de loisirs, des terrains de jeux, etc.

Dès leur arrivée, les enfants ont été accueillis avec une grande corbeille remplie de dragées et de bonbons. Cette journée a été l'occasion pour les enfants des différents âges de différentes communes que compte la wilaya de Tissemsilt de faire connaissance et de nouer des liens d'amitié, de décompresser et de casser le rythme de la routine dans lequel ils évoluent quotidiennement. Le moment est donc arrivé de mettre sur pied un excellent programme en matière de prise en charge de l'enfance.


07/07/2012
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Algérie : Ben Bella, l'homme, le mythe et l'histoire

Algérie : Ben Bella, l'homme, le mythe et l'histoire

 
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L'ancien président algérien en résidence surveillée à Garches en France, décembre 1961.

08/05/2012
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« J’ai été fellagha, officier français et déserteur

 

 
 

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15/02/2012
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OU SONT PASSEES LES FONTAINES DE THENIET EL HAD

MOHAMED-RACHID YAHIAOUI

 

 

LES FONTAINES
Tout autant que Taza et Miliana, Théniet-El-Had de jadis était réputée pour son air pur (Altitude 1070m au col – Point culminant de la forêt 1787 m), ses rues ombragées et ses fontaines qui alimentaient les rigoles du centre ville d’une eau cristalline. Durant l’été, les commerçants ne faisaient qu’un pas pour puiser une eau claire nécessaire à la propreté de la devanture de leurs magasins et, d’une façon générale, tous les trottoirs desquels on entendait le clapotis de cette eau providentielle.
Mon Dieu, qu’il était beau mon village !
On distinguait deux sortes de fontaines : Celles en pierre taillée et celles à colonnes en métal dont le nombre n’a pas encore fait l’unanimité des habitants étant donné que les uns parlent de 11 fontaines alors que d’autres soutiennent le nombre de 15 éparpillées à travers la ville :


A/ FONTAINES EN PIERRE TAILLEE :
1/ La belle fontaine du Nouveau-Village :
La fontaine qui détenait la palme haute, le nec plus ultra du sujet, était incontestablement celle du Nouveau Village (Filedj Djedid. La colonne, d’où sortait un robinet en cuivre, était de forme quadrangulaire dont le sommet est une pyramide excellemment travaillé au burin par une main experte. Canalisée à partir de la forêt des cèdres, l’eau qui sortait du gros robinet tombe lourdement dans une espèce d’ «auge » de forme circulaire, dont le surplus d’eau allait remplir un grand bassin en forme de demi-cercle. Ce bassin avait beaucoup plus valeur esthétique et un lieu de détente que servant plutôt d’abreuvoir pour les animaux de trait des campagnards les jours de marchés hebdomadaires.
La fontaine du « Filedj Djedid » et son bassin était alors le lieu de soupirs amoureux de jeunes colons en galante compagnie durant les fraîches soirées d’été.
2/ La fontaine « Zebbar »
Etait située en bordure du Boulevard de Taza, à proximité de la maison Zebbar et celle de Gomez, l’agent EGA. La colonne montante avec son gros robinet était pratiquement identique à celle de la fontaine précédemment décrite, sauf que le bassin était de forme parallélépipédique et servait d’abreuvoir et… de piscine pour nous autres indigènes qui faisions trempette durant la saison chaude. Quand aux bords du bassin, ils servaient d’excellents… aiguisoir de couteaux. Il faut préciser que l’eau qui alimentait cette fontaine était d’une excellente saveur étant donné qu’elle provenait de « Maziot » dont le sous sol est constitué de schiste argileux (Ardoise), donc une eau de roche.
3/ La fontaine « Aïn Loucif »
C’est la sœur jumelle de Ain Zebbar (Elle existe toujours) mais le débit d’eau a considérablement diminué. Elle est située à l’entrée Nord de la ville à proximité de l’ancienne station service Schell.
Après avoir subie des analyses en laboratoire, l’eau de cette fontaine s’est avérée d’une excellente minéralité qui provoque actuellement une ruée de Ténietiens venus faire le plein de jerricans surtout durant le mois de Ramadhan.
4/ La fontaine Barthélémy
Voilà une fontaine de style atypique en se sens que son architecture diffère des autres fontaines. Elle était située dans le voisinage de la ferme des Barthélémy au pied de l’ancienne résidence de l’Administrateur.
Il nous est loisible de nous remémorer avec nostalgie les alentours de cette fontaine où, en fin d’après midi, le croassement des gros crapauds accompagnent les bêlements des caprins faisant milles efforts pour étancher leur soif pendant que leurs mamans boivent goulument une eau cristalline venant, elle aussi, d’une nappe phréatique creusée dans de l’ardoise.
L’atypie de cette fontaine a fait qu’elle était constituée de deux bassins en pierre taillée posés de part et d’autre entre une espèce d’alcôve, une voute dans laquelle est posé à mi-taille d’homme une « auge » dans laquelle coule une eau de roche.

B/ FONTAINES A COLONNE MONTANTE
La ville était parsemée de jolies fontaines à colonne dont le corps était moulé dans de la fonte avec d’agréables motifs. On puisait l’eau soit à l’aide de robinet à poussoir soit à l’aide d’un disque rotatif qui ne donnait que le stricte nécessaire par soucis d’économie.
Elles occupaient les quatre coins de la ville :
- Fontaine « Rokia » en face de Haouch Nouar (Prolongement de la rue Marguerite).
- En face de l’actuelle Place des Martyrs.
- En face de la mosquée (Ancienne église Saint Anne)
- En face de l’ancien hôpital.
- En face de la mosquée Berbara.

Nous n’allons pas clore ce chapitre sans parler de l’existence de bouches d’incendie situées tout au long du Boulevard de l’Indépendance (Ex Boulevard de Tiaret). Il existait à cet effet, une unité de sapeurs pompiers bénévoles (La majorité était constituée d’indigène, artisans de leur état). A la moindre alerte au feu, tout ce beau monde convergeait vers la mairie, pour mettre leurs uniformes et s’élancer, clairon au clair de Garciol le forgeron, vers le lieu du sinistre, suivis par la citerne-pompe tractable.
Accessoirement, nous pouvons citer la fontaine de la saulaie « Sfasef » (quoique ce ne fût pas une fontaine proprement dite), les diverses sources de la forêt des cèdres ceci pour rafraîchir la mémoire de nos amis pieds noirs et leurs procurer un momùent de douce nostalgie.

1/ La saulaie ou « sfasef » était notre terrain de prédilection qui a bercé notre jeunesse. Située à la sortie sud de la ville en retrait de la route de Tiaret, « sfasef » était un endroit planté de saule sur un tapis épais d’herbe grasse le tout entouré d’une murette. C’était un lieu de sortie champêtre des colons. Une partie était réservée pour les gitans qui l’utilisent en lieu de camping. Ces derniers venaient passer le printemps et l’été à Théniet-El-Had et profiter du doux climat. Les femmes gitanes étaient des diseuses de bonne aventure et proposaient à la vente, par la même occasion, divers objets aux familles indigènes.
Des tablettes en pierre taillée et des bancs de même nature étaient disposées çà et là. Une canalisation traverse la saulée et, à un endroit prés d’un grand saule, elle se découvre et laisse voir la limpidité d’une eau cristalline qui prend sa source à partir du piedmont de la forêt des cèdres.

2/ A travers la forêt des cèdres existe des fontaines d’eau plate et ferrugineuse carbonaté à 12° que nos ainés utilisé pour les maladies des intestins et pour calmer les ulcères. Nous n’allons pas sans s’attarder sur la reine des fontaines en ces lieus paradisiaque et sans parler de celle nommée communément « Ain El Harhar » en contrebas du Rond Point des Cèdres. En été, nous faisions des paris à qui tiendra durant 5 secondes le dos de la main sous Le jet d’eau.
Ain Tirsout, Ain Ouertaine, la Colonie de vacances, Djadj El Ma, Sidi Abdoun sont d’autres sources de la forêt. Si les trois premières sont ferrugineuses, la 4ième est une fontaine à eau pate et la dernière sulfureuse.
Toutes les fontaines de la ville ont disparu (sauf celle d’Ain Loucif). Elle ont, malheureusement entrainé dans leur sillage la belle esplanade appelée « Bal » au milieu de laquelle l’APC avait jugée utile de construire une fontaine, qui n’est pas d’ailleurs une mauvaise chose, mais on aurait pu laisser tel quel le lieu pour, par exemple, organiser des kermesses au profit des nécessiteux ou des malades comme l’ont fait jadis les scouts qui excellèrent dans d’autres domaines : les soirées théâtrales ou musicales durant les nuits d’été caressées par un doux zéphire.
Le merveilleux jardin y attenant au bal avait rendu l’âme. Toutes les essences qui représentaient la forêt des cèdres (If, sorbetier, amelenchier, faux étable, le caroubier, le bouleau, le cèdre) ont été les malheureuses victimes de la tronçonneuse pour voir le béton prendre possession des lieux. Une grande mais néanmoins hideuse bâtisse sortit un jour de terre à laquelle on adonné le nom pompeux « Villa d’hôte ». La saulaie a aussi disparu pour laisser place libre à d’autres réalisations, plus nobles, il est vrai, mais nous regrettons, quelques parts dans nos souvenirs, les beaux saules de jadis.
Durant mes randonnées pédestres, qui me procurent un immense plaisir, je rencontrais assez souvent deux vieux Ténietiens avec qui je fais à l’occaion un brin de causette. Au terme de notre discussion à bâton rompu, ils finissent toujours par me dire, avec un souffle de lassitude et beaucoup plus de dépit : « Téniet ne renaîtra jamais de ses cendres, comme tu nous le dis assez souvent. On a éparpillé ses enfants et on ne peut rien faire avec ce qui est frelaté. Téniet a été victime de prédateurs de la chose artistique, de tout ce qui esthétique. En un mot : de la bêtise humaine.

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Rémy Madoui

Le Figaro Magazine
Cahier
No 3 du Samedi 16 octobre 2004

“Nous étions en
liberté...”

L'auteur, à 16 ans, s'engagea dans le FLN. Torturé par les
siens à la suite d'une purge, il passa du côté de l'armée française. Il vit aux
Etats-Unis, mais n'a pas oublié son Algérie natale.

Par *Rémy Madoui

De l'Algérie avant le 1er novembre 1954,
je n'ai en mémoire que des souvenirs d'enfance. La folie meurtrière et inutile
qui a ravagé mon
pays pésera sur mon adolescence et ma jeunesse et l'exil
sur ma vie d'adulte. Mes souvenirs de cet âge innocent sont profondément
enracinés dans un terroir que mes ancêtres ont fécondé des siècles durant. Le
village de Teniet el-Hâad et les montagnes du Meddad éveillent des sensations
dans une nature sauvage, voluptueuse, odorante et provoquent en moi de fortes
émotions.

Téniet el-Hâad, le "col du dimanche", mon village natal, fût
tour à tour une capitale de tribus belliqueuses, un noyeau de résistance à la
colonisation, un centre administratif de l'Algérie française... pour redevenir
un village rebelle ! Sa vocation française prit corps dès 1843 lorsqu'un poste
militaire, appelé alors bordj, y fut installé pour protéger les populations
conquises et couper les communications entre les troupes de l'émir Abdelkader.
Il fut consacré centre de colonisation le 2 août 1858 et devînt le siége d'une
commune mixte, chef-lieu de canton et, plus tard, sous-préfecture du département
d'Orléansville. Ce qui distinguait Téniet des autres “villages de colonisation”
était le peu de colons qui s'étaient installés dans la région. La terre était
pauvre et ingrate et les habitants européens - plus de 600 - étaient des
fonctionnaires, des entrepreneurs et des forestiers. Le contentieux né des
appropriations de “terres indigènes” étant inexistant, les relations entre les
communautés étaient harmonieuses.

Mais c'est surtout la montagne du
Meddad et sa forêt de cèdres qui ont immortalisé Téniet. Guy de Maupassant
écrivait : “Mais ce qui m'a laissé au coeur les plus chers souvenirs en cette
excursion, ce sont les marches de l'après-midi le long des chemins un peu boisés
sur ces ondulations de côtes d'où l'on domine un immense pays onduleux et roux
depuis la mer bleuâtre jusqu'à la chaîne de l'Ouarsenis qui porte sur ses faîtes
la forêt de cèdres de Teniet-el-Haad”. (Allouma, de Guy de Maupassant. Texte
publié dans L'écho de Paris des 10 et 15 février 1889, puis dans le recueil La
main gauche).

Il s'agit du Parc National des Cèdres du Meddad, connu sous
le beau nom de “Paradis des Cèdres”. Il se trouve à quatre ou cinq kilomètres au
nord de Téniet, dernière étape avant les immensités désertiques sahariennes. La
plupart de mes souvenirs d'enfance sont étroitement liés à cette majestueuse
montagne couverte de cèdres. J'en connaissais tous les recoins, tous les
mystères, toutes les odeurs... elle était aussi le paradis des enfants.


Elle était le champ de nos escapades interminables vers le Kef Siga et
son sommet le Ras el Braret, qui culmine à 1.787 mètres. Les chemins forestiers
y étaient bien tracés et couverts d'herbes fraîches et vertes, douces aux pieds.
De là-haut, le regard se promène dans un paysage alpin, sensation visuelle que
j'ai retrouvée plus tard en Suisse ; le Meddad avait même son chalet, le Chalet
Jourdan ! A cette altitude, les cèdres sont superbes : les branches les plus
élevées prennent la forme de champignons, de parasols, de domes ; les autres
branches semblent plonger vers le sol. Puis c'étaient des courses effrenées sur
les pentes du Kef Siga vers le Rond-Point des Cèdres et nos jeux de cache-cache.
Il était le lieu de prédilection de nos jeux d'enfants qui ne demandaient que
des objets simples, billes, noyaux d'abricots, osselets et toupies de
bois.

“Un monde à la mesure de nos rêves”

Les seuls habitants du
Parc étaient le garde champêtre et son adjoint. Nous les évitions autant que
possible pour échapper aux nombreuses règles qu'ils voulaient nous imposer. A
l'exception des pique-niques du weekend et des journées où les villageois
fuyaient vers la montagne pour trouver un peu de répit lors des chaleurs
caniculaires de l'été, il n'y avait pas âme qui vive au Meddad. Nous étions en
liberté dans le paradis des cèdres. L'immensité du Meddad nous appartenait, nous
devenions les pionniers d'un monde à la mesure de nos rêves. Comme il n'était
qu'à quelques minutes à bicyclette du village, nous y allions souvent, parfois
plusieurs fois dans la même journée et il était devenu l'asile idéal de mes
nombreuses heures d'écoles buissonnières... C'est encore au Rond-Point des
Cèdres, centre d'un pré recouvert par un épais tapis d'une herbe moelleuse et
odorante, que je volai mon premier baiser à une jolie vacancière. Le Meddad
accueillait une colonie de vacances renommée et possédait une source
ferrugineuse carbonatée, analogue aux SPA d'Europe, qui attiraient beaucoup
d'estivants et de touristes. La saison touristique au Meddad était aussi celle
de la chasse aux baisers et la rivalité entre toute une ribambelle de don juans
en herbe était farouche.

La place du village est l'autre réserve de mes
souvenirs d'enfance. Elle était le lieu de nombreuses rencontres de la
communauté ténietoise. Téniet semblait vivre continuellement à l'heure de
festivités : fêtes nationales et locales, mariages, baptèmes... la place,
transformée en jardin public pour une grande part, prolongeait le parvis de
l'imposante église de style gothique. Tout en longueur, le jardin était clôturé
d'une grille impressionnante terminés en fer de lance. Un pavillon en forme de
parasol avait été érigé pour abriter les musiciens lors des concerts en plein
air. Des dalles plates et polies constituaient la piste de danse entourée de
bancs rustiques et de plates-bandes fleuries. Le long de la grille qui
ceinturait la place et le jardin, des dizaines d'arbres taillés à hauteur
d'homme semblait isoler les participants à la fête du reste du monde.


Les Ténietois étaient avides de bonne chair et de musique. Toute
rencontre était pretexte à festin ! En fait, elle devenait un concours
gastronomique au cours duquel chaque famille cuisinait ses meilleures recettes.
Les plats, plus appétisants les uns que les autres, les sucreries et les
patisseries s'amoncelaient sur la table commune ; nous goûtions à la cuisine de
tous les coins de France comme l'omniprésent couscous... la journée finissait
toujours en dansant et la soirée prenait alors des allures d'un bal populaire où
plus d'une cinquantaine de familles européennes et trois à quatre familles
d'Algériens “francisés” envahissaient la piste de danse. Les enfants faisaient
leurs premiers pas, gauches et hésitants, sur les airs d'un accordéon ou ceux
d'un vieil electrophone et sous l'oeil attendri de parents fiers de leur
progéniture. Je revois aussi, de l'autre côté de la barrière, les douzaines
d'autres enfants moins fortunés, essayant d'escalader la haute grille, que les
deux policiers du village, gourdin à la main, gardaient à distance. J'avais bien
l'impression qu'ils auraient voulu être associés aux flonflons de la
fête.

Tous ces lumineux souvenirs m'ont longtemps semblé être autant de
rêves fracassés mais le cri d'espoir d'un écrivain algérien raisonne toujours
dans ma mémoire “rendez-moi ma vallée qu'un ancêtre inventa.”**

* Rémy
Madoui a publié J'ai été fellagha, officier français et déserteur, Seuil,
2004.
** Dans Ecoute et je t'appelle, de Malek Haddad, éditions Bouchène,
2003.


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09/02/2012
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Actualité (Mardi 02 Août 2011)

 

Alors que l’explosion de la première bombe a fait 2 morts et 7 autres militaires blessés

 

Une seconde bombe désamorcée à Tissemsilt

 

Par :R. Salem

 

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Les troupes de l'ANP ont déclenché, dimanche en fin de journée, une vaste opération de ratissage devant cibler les repères des groupes terroristes "nichés" dans les maquis de la région de Tissemsilt. Cette action militaire est lancée après le triste attentat à la bombe qui a coûté, aux environs de 11 heures de la même journée, la vie à deux militaires faisant aussi sept autres blessés.

 

Pour rappel, l'attentat a eu lieu à Draâ Touil relevant de la commune de Bordj Émir-Abdelkader, au nord de la wilaya de Tissemsilt quand, selon des sources concordantes, l'engin, de fabrication artisanale, avait explosé au passage d'une patrouille militaire dans un maquis proche de ladite localité. Néanmoins, les deux dépouilles ont été aussitôt déposées à la  morgue de l'hôpital de Boutouchent dans la daïra de Théniet El-Had alors que les autres victimes ont été évacuées à bord d'un hélicoptère militaire vers l'hôpital de Aïn Naâdja.

 

Notre source indique, par ailleurs, qu'une autre bombe, dissimulée sur le tronçon menant à Youssoufia, non loin du lieu du drame, a été désamorcée par les forces de l'ANP qui continuent à investir cette région que l'on suppose être un passage obligé pour les groupes terroristes qui rejoignent les régions du Centre, notamment celles de Médéa, Aïn Defla, Boumerdès ou Tizi Ouzou, à partir de l'ouest du pays. Cependant, pour revenir à l'attentat de dimanche, certaines sources estiment que l’"émir" Assouan pourrait être le principal commanditaire tant il a été à plusieurs reprises soupçonné d'être à l'origine de diverses actions terroristes. Alors que les forces de l’armée ne cessent d’exercer leur pressing pour les délocaliser, les terroristes ont pu instaurer un climat anxiogène.

 

Les populations se rappellent des séquelles engendrées par l’attentat du début du même mois d’août de l’année 2008 quand une patrouille de la garde communale tombait dans la souricière des terroristes le jour même de l’Aïd el-Fitr pour finir avec l’assassinat de huit hommes près de Théniet El-Had, et ce, trois mois avant l’assassinat de deux autres éléments du même corps près de Boucaïd aux frontières avec la wilaya de Chlef. Au demeurant, il y a lieu de rappeler que la wilaya de Tissemsilt a longtemps buté sur des moments sanglants à l’instar du massacre collectif de Kouacem, près de Lardjem ou celui de 1994 ayant ciblé, à Youssoufia, la délégation officielle du wali qui avait laissé sa vie tout comme 19 autres éléments. Les terroristes ont ainsi mis en place, dans des maquis stratégiques de la région, tout un dispositif de frayeur et de fragilisation qui neutralise et annihile toute velléité d’organisation de la société, en même temps qu’il la maintient en état de menace potentielle dont ils se servent pour renforcer leur influence.

 

Toutefois, l’agitation qui s’est emparée des populations habitant les monts de l’Ouarsenis et les maquis environnants, suite à ce dernier attentat, dénote d’une incontestable inquiétude tant le mois de Ramadhan s’annonce encore plus chaud puisqu’il a débuté dans de telles circonstances qui génèrent autant l’appréhension et la crainte.

 

 


02/08/2011
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01/08/2011
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Une station météo au parc national des cèdres à Theniet El Had (Tissemsilt)

Une station météo au parc national des cèdres à Theniet El Had (Tissemsilt)


24/03/2011
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